La proposition de M. Olivier Charlannes peut être déclinée au niveau national. Nous pourrions ainsi nous doter d'une commission mixte composée d'experts de l'industrie et d'experts publics, afin de renforcer les ressources de l'ANTS dans le pilotage des programmes régaliens. Cette mesure permettrait de prendre de la hauteur par rapport au monopole d'État et de rationaliser les choix technologiques. Pour l'heure, ce monopole se trouve encore tiraillé entre source de profit et sécurité nationale.
Nous pourrions même envisager d'aller plus loin, avec la mise en place d'un small patriot act, afin de nous aider à bâtir une souveraineté nationale à l'échelle de l'Europe.
Il est toujours possible de mieux faire, mais qu'avons-nous fait de plus depuis la création en 2010 de la puce implémentée dans notre nouvelle CNIe ? Le pilote ne pourrait-il pas évoluer sans pour autant perturber les contraintes calendaires d'ici le mois d'août ?