Il est vrai qu'il peut parfois exister des contradictions chez nos concitoyens. Ainsi, alors même que les sondages font état d'une plus grande confiance dans l'État que dans les acteurs privés ou commerciaux pour garantir les données d'identité, des réticences apparaissent chez une partie de la population à propos de la transmission de ses données biométriques.
Pour rappel, dans le système Alicem, les données biométriques ne servaient qu'à vérifier l'identité au moment de la création de l'identité numérique et n'étaient par la suite jamais redemandées. Ce principe a pourtant suscité certaines confusions.
À ce stade, il est possible de pratiquer l'identité numérique sans recourir à la biométrie. Des parcours permettent ainsi de créer l'identité numérique et de la faire vivre par la suite, sans pour autant recourir à la vérification d'identité à distance et donc à la biométrie. En effet, cette dernière s'apparente à la comparaison entre une vidéo ou un selfie pris par la personne et la puce se trouvant dans le titre.
La carte d'identité actuelle intègre nativement les données biométriques de l'usager. Cependant, la partie de la puce en charge de la création de l'identité numérique ne contient pas de données biométriques, seulement des données alphanumériques.