Comprenons que tous les acteurs auront une place à prendre. En tant que telle, l'identité citoyenne ne peut exister seule.
Sur un plan numérique, l'identité est susceptible de revêtir différentes formes. Il s'agira par exemple d'un certificat électronique. Cependant, dans les divers services et applications auxquels elle donnera accès, il lui faudra être associée à d'autres facteurs d'identification.
L'idée de multiplier ces facteurs gagne en importance. Le code confidentiel en est un. Il importera qu'ils se complètent entre eux, afin d'atteindre le plus haut niveau possible de confiance.
Ne concevons pas la CNIe comme le sésame unique qui répondrait à l'ensemble des besoins. Un véritable écosystème de l'identité numérique existe déjà. Il tend à s'étoffer, il se développe avec l'évolution des techniques. Pour leur part, les usages connaissent une croissance considérable. Ils requièrent l'emploi des facteurs multiples d'authentification que j'évoquais.
De ce point de vue, la gestion des identités numériques, celle de leur cycle de vie, s'avérera fondamentale. Une réglementation devra l'étayer. Le rôle d'en contrôler le respect incombera vraisemblablement à l'ANSSI.