Il nous faut réfléchir à des solutions d'identité qui soient inclusives. Personne ne saurait rester en marge de l'évolution en cours. Nous pensons que l'identité constitue un droit, non un service. L'universalité, l'effectivité, de ce droit supposent un langage compréhensible par tous, accessible y compris à ceux qui se tiennent fort éloignées de l'univers du numérique.
C'est pourquoi, nous nous attachons à mettre en place des systèmes qui s'appuient sur des procédures connues, tel que le code PIN. Nous travaillons de plus à l'élaboration de parcours d'usages aussi simples que possible, par exemple avec la dérivation de l'identité de la CNIe vers le téléphone portable.
Nous contenter de numériser des procédures fondées sur les documents du centre d'enregistrement et de révision des formulaires administratifs (Cerfa) équivaudrait à un échec. Aujourd'hui, l'occasion s'ouvre d'œuvrer à la simplification des parcours administratifs. La perspective en anime l'intention de nombreux experts engagés dans les programmes de transformation numérique de l'État.