Nous avons postulé pour constituer un « European digital innovation hub » (EDIH), de sorte que le Campus Cyber puisse être annoncé comme un dispositif d'innovation européen. Nous sommes portés par la région Île-de-France dans cette démarche. Ce sera peut-être un moyen de nous faire connaître.
Je suis un entrepreneur et j'avance donc, pas à pas. La première étape était de créer cette SAS française et la capitaliser, en faisant en sorte que tous les acteurs aient leur voix dans la gouvernance. Malgré l'entrée au capital de grandes entreprises, j'ai tenu à ce que le conseil d'administration soit représentatif de l'ensemble de l'écosystème. Il y aura un siège pour les start-up, un pour les associations, un pour les personnes de la formation, un autre pour ceux de la recherche. Je suis en train de finaliser cette phase du travail.
Par ailleurs, lorsque l'on crée une entreprise, on ne prend généralement pas un immeuble de 26 000 mètres carrés. J'ai donc aussi pour tâche de rassurer le propriétaire de l'immeuble, qui est neuf, quant à la pérennité de la SAS et à sa capacité à payer ses loyers. Je travaille également à l'établissement des contrats de sous-location : sur 2 000 postes de travail disponibles, 1 920 sont d'ores et déjà pré-vendus, ce qui montre que l'écosystème répond présent. Certaines entreprises prendront un étage complet de l'immeuble, d'autres occuperont seulement un ou deux postes de travail, qui leur permettront de s'immerger au sein de ce Campus Cyber.