Intervention de Michel Van Den Berghe

Réunion du mardi 13 avril 2021 à 10h00
Mission d'information sur le thème « bâtir et promouvoir une souveraineté numérique nationale et européenne »

Michel Van Den Berghe :

La question est très pertinente. En France, nous sommes très doués pour incuber. De très nombreuses sociétés sont placées dans des couveuses, soutenues par des banques, bénéficient de bureaux, de moyens de se développer, etc. La phase la plus compliquée est celle de l'industrialisation et du décrochage de grands clients permettant à ces entreprises d'avoir une autonomie de financement assez importante.

J'ai été entrepreneur. Lorsque vous créez votre solution, même si elle est extrêmement pertinente, et que vous vous retrouvez face aux acheteurs des grandes sociétés françaises, ils constatent que les techniciens ont validé la solution, mais vous demandent vos trois derniers bilans, demandent la garantie que vous êtes capable de payer un million d'euros de pénalités si la solution détériore le système d'information de l'entreprise, etc. Toutes ces contraintes liées aux politiques d'achat expliquent qu'il n'est pas possible de servir ces grandes sociétés.

Le combat que j'ai mené avec Orange Cyberdéfense vise à répondre à cette difficulté. Lorsqu'une société est pertinente d'un point de vue technologique, nous la plaçons très rapidement à notre catalogue, pour rassurer les clients potentiels. Orange Cyberdéfense, société qui réalise 800 millions d'euros de chiffre d'affaires, prend en charge la contractualisation, couvre les risques de pénalité, etc. Cela accélère véritablement la possibilité pour des petites entreprises d'atteindre de très grands comptes.

Le dernier exemple en date est la société Alcide, créée à Annecy.

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