Ces programmes d'investissement sont bons. Le plan de relance européen et les investissements prévus en France constituent une démarche excellente. Son orchestration est une question d'écosystème.
L'Éducation nationale doit faire partie intégrante du processus. La cybersécurité est un marché en constante évolution. On parle d'un poids de la cybercriminalité de plus de 4 000 milliards d'euros dans le monde, ce qui donne une idée de sa puissance, si l'on rapporte ce chiffre au PIB. Il s'agit d'un processus continu, qui évolue. L'éducation, quelles que soient les filières, doit être au cœur des investissements. À côté des aspects technologiques et de formation pour les industriels, l'éducation doit être un pilier de la démarche. Nos étudiants, nos élèves, ne sont pas toujours conscients de ce qu'ils font, ce qui peut se traduire par la suite dans l'entreprise. L'éducation est donc selon moi un point critique. Nous essayons autant que possible de contribuer, au travers de beaucoup d'initiatives, à ces aspects d'acculturation et de formation, mais ce n'est pas suffisant : il faut faire encore beaucoup plus.