Si je vous comprends bien, monsieur le rapporteur, l'anonymat bloquerait la proposition qui vous est faite. Il ne gêne pourtant en rien : le chef d'établissement peut proposer une place au candidat sans connaître son identité, après avoir étudié son dossier, de manière anonyme, s'il considère qu'une autre formation de son établissement peut être pertinente.
Dans le système que nous imaginons, nous devons nous demander s'il faut que nous nous placions totalement du côté du candidat – dans ce cas, madame la ministre, je comprends votre raisonnement – ou aussi du côté du chef d'établissement, qui a une expertise, sait analyser un dossier et déterminer si le candidat pourrait bénéficier d'une formation qu'il connaît bien.
Dans ce cas, nous n'attendrions pas du candidat qu'il trouve seul cette formation. Celle-ci pourrait lui être proposée au terme d'une discussion sur son parcours, s'il le souhaite et si le cursus est pertinent. Dans ce dialogue, l'initiative pourrait venir non d'un seul côté, mais du chef d'établissement, qui pourrait apporter son expertise puisqu'il connaît bien ses formations.