Je recommande la même approche pragmatique que celle du gouvernement lorsqu'il a modifié les enseignements du primaire, du collège et du lycée en vue d'une meilleure adéquation avec le marché du travail, tel qu'il est appelé à évoluer au cours des dix prochaines années. Le ministère de l'éducation devrait inciter écoles et universités à intégrer dans leur offre de formation des modules blockchains. Les entreprises ne demandent qu'à dispenser leur expertise en la matière dans un tel cadre.
Il conviendrait de délivrer des formations à tous les corps professionnels, aussi bien aux métiers du droit, à l'École nationale de la magistrature (ENM), qu'à ceux de l'immobilier. Comment avocats et juristes pourraient-ils conseiller les entreprises sans comprendre le fonctionnement de la blockchain ? Une approche par corps de métier donnerait lieu à une sensibilisation progressive à l'impact de la technologie blockchain pour chaque secteur. À la seule condition de disséminer et d'augmenter la qualité de l'expertise dans ce domaine, nous réussirons à convertir la France en « blockchain nation ».