Il me semble que vous vous référez aux partenariats de l'innovation évoqués plus tôt. Il s'agit en réalité d'une nouvelle forme de marchés publics se déroulant en trois temps. Notre ministère a été parmi les premiers à y recourir.
Après une première étape de recherche et développement de plusieurs mois, passant par une sélection des sociétés, durant laquelle il convient de s'assurer que la solution envisagée répond à certaines attentes, celle-ci est ensuite déployée dans un grand nombre d'établissements qui la testent. Enfin, sans devoir passer de marché, et sous réserve que les deux précédentes phases aient été concluantes, la solution se généralise, sachant qu'à tout moment, le projet peut s'interrompre, puis reprendre ultérieurement. Cette procédure innovante permet d'accompagner durablement des sociétés, en particulier des start-up, amenées à travailler spécifiquement sur des enjeux d'Intelligence artificielle.
Nous réfléchissons, dans le Quatrième programme d'investissements d'avenir (PIA4), au lancement de nouveaux partenariats de l'innovation pour accompagner des sociétés amenées à mettre au point des outils répondant aux attentes des enseignants dans leur pratique pédagogique.
Nos relations avec les start-up respectent strictement les règles de passation des marchés publics. Plusieurs initiatives ont impliqué des start-up d'État. L'une d'elles a proposé une solution relative aux classes de CP à douze élèves. D'autres expériences n'ont pas abouti, du fait de la complexité de nos systèmes d'information, confrontés à des enjeux de transformation majeurs.