D'abord, le numérique ne doit pas être perçu comme un simple fait technique mais comme un fait social et total.
Ensuite, notre humble ambition consiste à donner matière à penser sur les grandes questions que pose le déploiement massif du numérique. Ces questions rejoignent celles que je mentionnais en début d'audition, sur lesquelles le CNNUM a l'intention de se pencher, et qui pourraient être amenées à évoluer.
Enfin, nous souhaitons faire du CNNUM un lieu riche en ressources, où échanger des points de vue et construire une pensée collective. Pour y parvenir, nous souhaitons partager la pensée que nous produirons sur la plateforme du CNNUM et au-delà, éventuellement publier un ouvrage pour porter notre vision. Dans cette optique, nous espérons susciter l'intérêt des médias, des parlementaires et nous envisageons également de nous rendre dans les régions pour présenter nos réflexions, et jusque dans les écoles. En conclusion, notre intention est d'allumer une mèche dans la réflexion publique, en commençant par pointer le fait que le numérique ne doit pas se limiter à l'usage d'un outil.