Quant à moi, je regrette qu'en France, le monde de la recherche ne fasse pas partie du débat public. Je compare cette situation à celles de pays que je connais bien également, comme les États-Unis ou le Royaume-Uni, l'Irlande et les pays scandinaves, où le débat public se nourrit des informations provenant du monde de la recherche.
J'estime qu'une démocratie en bonne santé inclut ses chercheurs dans le débat public. C'est d'ailleurs précisément ce que nous essayons de faire au sein du CNNUM, en ayant intégré des membres ayant un parcours académique. Rendre au monde de la recherche la part qui lui est due dans le débat public fait aussi partie du travail que le CNNUM a l'intention d'effectuer.