Nos missions sont toutes évaluées, en cours de parcours, « à chaud » en fin de parcours, puis six mois après. Ainsi que je l'ai précisé, nous travaillons sur objectifs et sur résultats, que nous avons pour mission d'atteindre. Nous suivons la personne jusqu'à ce qu'elle ait mis en place son projet professionnel.
Désormais, la plupart des demandes d' outplacement, formulées en majorité par des employeurs, portent sur des missions limitées dans le temps, sans engagement de résultat. Nous n'avons donc pas toujours la vision de l'après- outplacement. Cela dit, nous restons le plus souvent en contact avec les personnes que nous accompagnons. Je pense pouvoir affirmer que nous avons de bons résultats. Nous ne faisons pas d'abattage, mais du sur-mesure. Nous essayons vraiment d'être proches de chacune des personnes que nous accompagnons, afin qu'elle atteigne ses objectifs.
Je ne dispose pas de données statistiques précises, mais nous savons que 80 % des personnes que nous avons accompagnées ont retrouvé un emploi. Dans la population de députés que nous accompagnons, qui n'est pas très nombreuse, nous identifions deux cas de figure : les députés qui s'étaient préparés et qui retrouvent plus aisément et plus rapidement un emploi ; ceux qui arrivent chez nous alors qu'ils sont à Pôle Emploi, pour qui la situation est plus difficile car il leur a fallu passer du statut de député à celui de chômeur. Leur accompagnement requiert plus de temps. Alors qu'un bilan dure en général trois mois, nous accompagnons actuellement un ancien député depuis plus de six mois. Notre premier objectif vise à l'aider à retrouver confiance en lui et à élaborer un projet. Une fois que le bilan sera terminé, dans la mesure où il ne s'agit pas d'un outplacement, il lui reviendra de mettre en place les actions que nous aurons définies ensemble.