Lorsque j'ai quitté Veolia, j'ai eu le choix entre trois cabinets. À l'issue d'un des rendez-vous, j'ai su que je pourrais raconter ma vie à la femme avec qui je venais d'échanger, qu'elle m'écouterait avec bienveillance, sans me juger, et qu'elle pourrait m'aider. Le reste était « la même chose en pas pareil ». Tous les cabinets ont à peu près les mêmes méthodes et les mêmes tarifs. Le candidat ne choisit pas un cabinet, mais un consultant. Certains font de l'abattage. Ce n'est pas notre cas. À titre personnel, je n'hésite pas à aller prendre un café avec un ancien candidat qui souhaite me raconter où il en est. Par définition, j'aime tous mes candidats. Je n'ai pas le choix ! D'autant que j'ai été dans leur situation. Je reste très impliqué jusqu'au bout.
Je pense que les candidats choisissent au feeling, en fonction de leur perception. Peut-être pourriez-vous constituer un vivier de cabinets à même d'accompagner les députés intéressés, en laissant à ces derniers de la liberté de choisir la personne qu'ils sentiront le mieux.