Intervention de Marguerite Deprez-Audebert

Réunion du mercredi 29 janvier 2020 à 16h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

Vingt principes ont été inclus dans le socle européen des droits sociaux lancé il y a deux ans, dont un accorde aux travailleurs le droit à un salaire équitable assurant un niveau de vie décent. Il garantit un salaire minimum ainsi que la sauvegarde de l'accès à l'emploi. L'harmonisation est essentielle à une union sociale, juste et inclusive. S'il est important de tenir compte des pratiques nationales et de l'autonomie des partenaires sociaux, les États membres doivent travailler ensemble à l'amélioration des conditions de travail.

Dans le cadre de l'avancement des travaux pour établir la base juridique pour l'établissement d'un tel socle, les responsables politiques, dont Angela Merkel, ont déclaré que l'Union devait examiner les moyens de disposer de salaires minimums comparables. La Chancelière allemande reconnaît par ailleurs l'importance d'œuvrer à l'égalité des conditions de travail dans l'ensemble de l'Union.

Toutefois, certains pays s'opposent à un mouvement vers une plus grande convergence, la France ayant été un fervent défenseur d'un salaire minimum européen. Quelle est selon la présidence croate la prochaine étape immédiate à franchir pour aller vers plus d'harmonisation ?

Par ailleurs, que proposez-vous pour concilier une Europe de plus en plus fracturée et la volonté d'aller vers une politique sociale plus convergente ?

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