. Sur cette question de biodégradabilité et de biosourcing, la difficulté que nous avons rencontrée est l'absence d'une définition qui fasse consensus. Dans certains cas, elle renvoie au 100 % végétal, dans d'autres, elle admet une part minimale de plastique ou de pétrole. C'est le cas notamment de la définition italienne. Par ailleurs, les conditions de dégradabilité des plastiques ne sont effectivement pas naturelles. Les utilisateurs sont induits en erreur s'ils pensent qu'en abandonnant leurs produits en plastique quelque part, ils se dégraderont tous seuls. Enfin, il ne faut pas oublier les aspects économiques de cette question. Les industriels ont parfois depuis plusieurs années investis dans la R&D afin d'élaborer des plastiques biodégradables. Changer a posteriori la définition de la biodégradabilité pourrait les mettre en difficulté.