La mise en cause par M. Dumont du travail de notre commission me met mal à l'aise. Notre travail n'était pas à charge : nous avons reçu l'ambassadeur de Hongrie deux fois, nous avons rencontré en Hongrie le ministre de la justice de M. Orban et le Fidesz et avons rendu compte de l'ensemble de ces auditions. Le contradictoire a été respecté.
Lorsque Mme Obono évoque des organisations internationales qui mettraient en cause la France, elle introduit de la confusion. Nous parlons ici d'atteintes à l'État de droit, ce n'est pas du tout la même situation. Je vous renvoie au site internet de la Commission de Venise : le dernier avis à l'endroit de la France date de 2016, alors qu'il y en a des pages entières sur la Hongrie.
Ce qui se passe en Hongrie est extrêmement grave : on parle d'une hypothèse où les critères pour adhérer à l'Union européenne ne seraient plus respectés. Cela apporte de la confusion de mettre en cause des États qui se mobilisent pour que l'État de droit soit respecté en Europe.