Ayant été interpellée, je souhaiterais préciser, sans relancer le débat, que je n'ai jamais parlé d'égalité entre les situations. J'ai simplement pointé le fait que le positionnement collectif est affaibli par le fait que nous ne sommes pas exemplaires. Je pense que, lorsque la France est désignée par des institutions nationales ou internationales pour ses manquements, cela affaiblit effectivement sa position.
Je pense que quand l'Union européenne passe un accord de coopération avec le Kazakhstan, alors que c'est un pays loin d'être exemplaire, parce qu'il y a des intérêts économiques, il y a un problème. Je crois avoir indiqué que cela a un effet sur la justice internationale, y compris sur les populations, parce que c'est ensuite instrumentalisé par les sanctions à géométrie variable.
Je tenais à faire cette mise au point puisque vous savez, chers collègues, que j'ai soutenu les propositions faites pour que l'État de droit soit le mieux respecté dans toute l'Union européenne, y compris en France.