Intervention de Liliana Tanguy

Réunion du mercredi 8 juillet 2020 à 16h35
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy, rapporteure :

Vous avez laissé entendre qu'il y avait une conditionnalité liée au respect des objectifs macroéconomiques. Ce n'est pas ce que nous avons dit. Il faut que les aides passent par les programmes européens et que leur utilisation soit contrôlée, c'est aussi pour cela qu'elles s'articuleraient avec le semestre européen. La conditionnalité pourrait être liée au respect des objectifs de l'Union en matière de transition écologique et numérique, mais il n'est pas question de contrôle par la « troïka ».

Il s'agit d'allouer les fonds à des secteurs d'avenir : le numérique, la santé, etc. On n'est pas dans une logique d'austérité. Cela n'empêche pas que soit fait un « reporting » de la façon dont les fonds sont utilisés, pour voir si les objectifs que les États se sont fixés eux-mêmes sur la base des recommandations de la Commission sont tenus. Je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites que c'est un plan de relance libéral : c'est en réalité un plan de relance keynésien ! Comme un plan Marshall européen. La philosophie qui sous-tend ce plan de relance n'est pas libérale mais interventionniste.

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