Je tiens à vous remercier, monsieur le Commissaire, pour les informations très précises que vous nous avez livrées. Nous vous félicitons pour l'augmentation du budget, et nous avons bien enregistré que vous prévoyiez de doter l'agriculture française de 4 milliards d'euros supplémentaires.
Lors d'un conseil des ministres de l'Agriculture, le 21 septembre, les États membres ont exprimé leurs doutes quant au respect par les pays du Mercosur du chapitre « Développement durable », inscrit dans l'accord de libre-échange signé en juillet 2019. Pouvez-vous nous dresser un état des lieux de la mise en œuvre de cet accord de libre-échange avec les pays du Mercosur ?
Par ailleurs, l'Union européenne importe près de 90 % de ses besoins en protéines végétales (maïs, soja), essentiellement en vue de nourrir le bétail. Non seulement ces importations rendent l'Europe dépendante de pays tiers tels que le Brésil, les États-Unis, l'Argentine, mais elles produisent également un impact sur l'environnement (déforestations et pollution due aux transports, notamment). Quelle stratégie l'Union européenne envisage-t-elle de mettre en œuvre afin de retrouver sa souveraineté dans ce domaine ?
Enfin, nos territoires d'outre-mer, et plus précisément les régions ultrapériphériques de l'Union européenne, pourraient pâtir de la négociation la PAC post-2020 si elle aboutissait à une diminution significative (environ 71 millions d'euros pour les départements d'outre-mer français) du programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité (POSEI). Pouvez-vous nous indiquer où en sont les négociations dans ce domaine de la PAC ?