Quelle place le plan de relance européen réserve-t-il à l'investissement dans le domaine agricole ? Ce plan dédie 390 milliards d'euros de subventions contre les 500 milliards initialement prévus et 360 milliards d'euros de prêts. S'agissant de l'agriculture, les dépenses prévues initialement ne figurent plus dans ce plan et le fonds de relance rural a été diminué de 50 % (7,5 milliards d'euros contre 15 milliards d'euros). Les nombreux enjeux (eau, sols, produits sains et de qualité, souveraineté alimentaire en France et en Europe) nécessitent des investissements importants. Quelles sont les perspectives d'accompagnement de ces évolutions au niveau de l'Union européenne ?
Par ailleurs, un plan européen vise à stocker davantage de carbone dans les terres agricoles et les forêts européennes. Jusqu'à présent, les agriculteurs ne participent pas au marché de carbone qui leur permettrait d'être rémunérés pour ce stockage de carbone dans leurs terres agricoles. Quels sont, selon vous, les enjeux et les risques liés à la mise en place d'un tel marché ?