Vous avez évoqué la nécessité d'aider les petites exploitations, y compris les exploitations familiales, puisque vous constatez qu'elles sont productives. Parallèlement, vous nous indiquez qu'une des ambitions de la nouvelle PAC est basée sur la protection de l'environnement et la transition vers un modèle agricole plus vertueux du point de vue de l'écologie et plus actif contre le changement climatique. Je pense que ces petites exploitations peuvent y contribuer. Vous avez également insisté sur la nécessité de réduire les distances entre le champ et l'assiette et de favoriser des circuits courts. L'ensemble de ces dispositions relève de bonnes intentions, mais quelles seraient les modalités à appliquer afin d'atteindre ces objectifs ? Comment envisagez-vous d'accompagner les agriculteurs de sorte que cette nouvelle agriculture et l'agriculture biologique puissent se développer ?
Par ailleurs, le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne prive la PAC de 75 milliards d'euros sur sept ans. En outre, l'Union européenne exporte 40 milliards d'euros vers le Royaume-Uni. Le Brexit n'est donc pas sans conséquence sur nos équilibres commerciaux. De quelle manière ces effets sur la future PAC sont-ils anticipés dans la mesure où un accord doit être signé dans le courant du mois d'octobre ?