Les périodes de confinement liées à la pandémie sanitaire ont conduit à développer l'enseignement à distance. Les outils de travail numériques partagés proposés par les grandes multinationales – les GAFA – se sont imposés car ils sont disponibles, leur gratuité étant fondée sur la revente des données personnelles. Les solutions européennes alternatives ont perdu du terrain, alors même qu'elles ont souvent recours aux outils libres et sont attentives à la protection des données personnelles, parce qu'elles sont vendues aux utilisateurs et aux collectivités contre paiement ou redevance, avec ce que cela suppose de contraintes pour leur achat. L'Union européenne entend-elle supporter et accompagner le développement de tels outils, qui semblent essentiels ?
Par ailleurs, dans plusieurs pays se font jour des initiatives visant à donner aux parents la possibilité de refuser certains enseignements concernant par exemple l'éducation sexuelle, l'homophobie ou encore la prévention du harcèlement. Que peut ou doit faire l'Union européenne selon vous ?
Enfin, pourriez-vous nous dire un mot sur Erasmus ?