Enfin, la méritocratie républicaine ! Là où le mérite s'efface, c'est le niveau de nos universités qui trépasse, et ce sont les établissements privés qui se frottent les mains. C'est toute une génération de jeunes bacheliers qui est démoralisée par l'échec en première année de licence.
L'article 2 redonne quelques lettres de noblesse à l'examen du baccalauréat. Il démontre également que cet examen national, dont certains rêvent la mort, matin, midi et soir, est désormais indispensable pour sanctionner un niveau de connaissances, que tout le monde juge aujourd'hui très insuffisant.
Chers collègues, nous ne redresserons pas le niveau de nos étudiants si nous ne commençons par le baccalauréat. Il faut donc dire à chaque lycéen que, de l'effort qu'il fournira pour préparer le baccalauréat, dépend l'avenir de son parcours étudiant. Mais, pour ce faire, il convient de garantir que le baccalauréat demeurera un examen national, et non le produit d'une notation continue qui ferait la part belle à des distorsions, en fonction du niveau de chaque lycée.
Il faut que le baccalauréat redevienne un véritable diplôme, et non un passage à « L'école des fans », où tout le monde gagne.