Intervention de Liliana Tanguy

Réunion du mardi 16 février 2021 à 18h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

La période transitoire de cinq ans et demi permet à nos pêcheurs européens d'accéder aux eaux britanniques ; progressivement, les captures devront baisser, pour atteindre 25 % de prises en moins. Ces quotas feront alors l'objet de négociations annuelles, qui seront vraisemblablement difficiles. Certains de mes collègues ont déjà évoqué la question de la redistribution des quotas. Quelle est la stratégie que la France souhaite adopter pour anticiper ces négociations ?

Les pêcheurs français s'interrogent sur l'opportunité des investissements que nous allons engager, grâce au plan de relance et dans l'optique de la transition écologique, étant donné qu'ils n'ont aucune visibilité au-delà des cinq ans. Comment la France et l'Union européenne peuvent-elles œuvrer pour préserver l'ensemble de la filière de la pêche ?

Le départ des Britanniques n'est pas sans conséquence, puisque ce partenaire dispose d'un appareil de défense important et est membre du Conseil de sécurité. Cependant, le Brexit a eu pour effet de faciliter l'accord scellé entre partenaires européens sur la mise en place d'un fonds européen de la défense pour la période 2021-2027. Cet accord n'avait pas pu voir le jour auparavant, puisque les Britanniques s'y opposaient systématiquement. Dans quelle mesure l'Union européenne peut-elle tirer profit de cette volonté commune de renforcer la défense européenne, pour pallier les difficultés que représente le retrait britannique ?

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