Le plan de relance européen est sans précédent. D'une part, l'Union européenne soutient les économies des États membres qui ont été lourdement affectées par la crise sanitaire. D'autre part, grâce à l'introduction progressive de nouvelles ressources, l'Union pourra rembourser l'emprunt de la Commission européenne pour financer le plan de relance en faisant en sorte que cette charge ne pèse pas sur les citoyens européens et ne se traduise pas par des coupes dans les programmes.
L'introduction de ces nouvelles ressources propres n'est pas acquise. Les négociations risquent d'être difficiles, voire freinées par les enjeux politiques, les difficultés techniques et institutionnelles. Des blocages peuvent naître du fait des réticences de certains États membres.
Ma question porte sur la position de la France et la manière dont nous pouvons peser dans les négociations pour que l'ensemble de nos partenaires européens adoptent ces ressources propres, ce qui est indispensable pour maintenir notre crédibilité sur les marchés financiers et rembourser notre emprunt.