. Dans son intervention à l'issue du Conseil européen, le Président de la République s'est montré très clair et très pédagogue.
Le commissaire européen Thierry Breton a annoncé, il y a deux jours, la mise en place au 15 juin à l'échelle de l'Union d'un certificat sanitaire, comme il en existe aujourd'hui pour se rendre outre-mer, par exemple en Guyane. Cette mesure avait été adoptée par le Parlement le 25 mars dernier. Ce document, qui permettrait d'identifier les personnes qui ont été vaccinées et le type de vaccin inoculé, deviendrait le sésame pour utiliser les transports aériens, pour participer à des manifestations d'ampleur ou pour se rendre dans certains lieux publics. Cela pose des questions au regard des libertés fondamentales.
Vous avez dit, monsieur le secrétaire d'État, que ce certificat serait obligatoire, ce qui semble contredire les propos de Thierry Breton. On s'y perd un peu. Pourriez-vous nous apporter des précisions ?