Je partage la conclusion de soutenir l'opérateur historique qui voit sa dette augmenter tous les ans. La présidente Thillaye propose une évolution du mécanisme de l'ARENH. Quand pensez-vous que cette négociation entamée par le gouvernement aboutira et comment espérer qu'elle soit conforme aux règles de concurrence ?
Si je ne partage pas les recommandations de la proposition de résolution européenne, je reconnais qu'elle constitue l'occasion d'échanger sur la politique européenne de l'énergie. La crise sanitaire n'a pas altéré les ambitions de l'Union en matière de transition énergétique, comme le prouvent les 250 milliards d'euros du plan de relance destinés à lutter contre le changement climatique. Si je suis si critique vis-à-vis de la proposition de résolution européenne, c'est que je suis convaincu qu'on ne peut pas réussir cette transition en allant à l'encontre de l'Union européenne. Bien au contraire, je pense qu'il faut saisir l'occasion de la PFUE pour accélérer la mise en œuvre du Green Deal, en portant par exemple la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 35 %.