Je comprends bien ce que vous dites ; mais avant d'être mise en oeuvre, cette réforme sera certainement discutée au sein de notre commission, puis dans l'hémicycle. Certes, un an après la promulgation de ce texte, la réforme du baccalauréat ne sera pas achevée, mais avant qu'elle le soit, il y aura tout un travail de préparation. Il nous semble opportun de travailler le plus en amont possible à l'adéquation entre le baccalauréat et les « attendus » des universités.
Vous avez vous-même reconnu, madame la ministre, qu'il aurait fallu d'abord réformer le baccalauréat, et seulement ensuite l'université. Ce n'est qu'en raison de la nécessité de réformer l'entrée à l'université que vous avez décidé de procéder dans le sens inverse.