Il ne faut pas que les charges financières entraînées par la mobilité soient un facteur de renonciation aux études, notamment pour les étudiants redirigés vers d'autres académies que celle où ils ont passé leur baccalauréat. Il convient de réfléchir à l'impact financier, pour les étudiants et leurs familles, de la mobilité que ce projet de loi vise à encourager, conformément aux engagements pris par le Gouvernement dans le cadre du plan Étudiants présenté en octobre 2017.
Par cet amendement, je demande au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur la manière de lever les obstacles financiers qui pourraient empêcher des bacheliers d'aller étudier dans une région académique différente de leur région d'origine. Ce cas pourrait se présenter régulièrement ; je pense notamment à une lycéenne, Rozenn, qui va passer son bac en Normandie et sera probablement redirigée vers la Bretagne au cours des mois à venir.
Pour cela, il faudrait évaluer la pertinence d'une bourse de mobilité, et formuler d'autres recommandations pour encourager cette mobilité. L'ensemble des étudiants en ont besoin.