Intervention de Benjamin Sibille

Réunion du mercredi 13 octobre 2021 à 15h30
Commission des affaires européennes

Benjamin Sibille :

L'enjeu est d'ouvrir la mobilité européenne à tous les jeunes, quel que soit leur niveau d'études ou socio-économique. Pour faire advenir cette génération Erasmus, il existe une solution prenant en compte les contraintes budgétaires existantes : le service civique européen, en complément du corps européen de solidarité.

Dans certains États membres de l'UE, comme la France, l'Allemagne, l'Italie ou l'Autriche, il existe des services civiques nationaux. Il s'agit, autour de ces derniers, de construire une coopération entre eux, afin de permettre l'échange de volontaires entre États membres. Concrètement, deux problématiques se posent, la présidence française apparaissant comme le bon moment pour les étudier. D'une part, l'imperméabilité des services civiques nationaux nécessite d'agir à un niveau de coordination entre les différents instruments nationaux et, d'autre part, leur interopérabilité fait envisager une reconnaissance mutuelle des services civiques nationaux.

La question du financement ne se pose alors pas, l'essentiel des dépenses étant déjà engagées. En effet, les services civiques nationaux sont financés et on pourrait imaginer que, grâce à un accord entre plusieurs États membres, ces derniers s'entendent pour ouvrir un certain nombre de places de leurs services civiques nationaux à des jeunes venant d'autres pays. Si les moyens financiers existent déjà, il faudrait toutefois réfléchir à un accompagnement en termes d'apprentissage de la langue et de transports.

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