Aujourd'hui les seuls endroits où les jeunes issus de milieux différents se retrouvent sont le sport et la culture. Si ce type de manifestations bénéficie de davantage de fonds européens, il sera plus facile d'en informer les jeunes.
Nous aussi avons des relations avec d'autres mouvements européens, y compris avec nos homologues des Balkans. Ils suggèrent de construire un récit européen, à l'instar de ce que font la Chine ou la Turquie par exemple. Nous devrions nous mettre d'accord sur un récit, ce qui soulève la question de l'Histoire. La dernière présidence française avait permis de relancer l'idée d'un manuel franco-allemand, idée qui a été abandonnée par la suite. En effet, l'éducation n'est pas une compétence communautaire. Nous devrions relancer ce type d'initiatives.
Je voudrais évoquer la question d'Erasmus et de l'apprentissage. Nous n'avons pas assez d'apprentis et donc peu de prescripteurs pour les suivants. Les programmes européens devraient donner plus de subventions aux accompagnateurs. La formation des chefs d'établissement est par exemple essentielle.
Nous sommes aussi frustrés lorsque sur un an, aucun reportage ne sort sur les présidences tournantes par exemple – sauf l'exception allemande. Néanmoins, nous avons la chance de travailler sur l'Europe de la mobilité, qui est toujours bienvenue et n'est jamais critiquée. Nous devrions la développer, d'autant qu'elle n'est pas coûteuse.