Je suis une fédéraliste pour ma part. Grâce à mon parcours personnel, j'en mesure bien les avantages et les inconvénients. Néanmoins, il y a plusieurs formes de fédéralisme. Je préférerais donc me qualifier d'euro-pragmatique.
Nous devrions davantage chercher les solutions avant de penser aux institutions. En 2005, nous n'avons pas parlé des priorités politiques au profit de l'institutionnel. C'était une erreur. Nous devrions d'abord nous entendre sur les politiques et ensuite regarder si notre mode organisationnel permet de les réaliser.
Je crois également que nous devrions être plus fiers. Le courage politique de la France est impressionnant, elle a su tendre la main à l'Allemagne. Nous avons réussi à avancer dans la construction européenne – même si beaucoup reste à accomplir. Soyons inventifs et créatifs parce que ce projet est unique, il reste encore à inventer.