Dans votre rapport, vous suggérez d'adopter une charte par laquelle les journalistes s'engageraient à traiter une part minimale de sujets européens dans leurs émissions. Comment faire pour que cela ne soit perçu comme une ingérence dans leur liberté éditoriale ?
Vous soulignez également que les rares émissions sur l'Europe ont un taux d'audience assez faible. On le sait, les citoyens émettent des signaux contradictoires, souhaitant mieux connaître l'Europe mais ne regardant pas plus d'émissions sur l'Europe. Comment faire alors pour que ces émissions soient plus attrayantes ?
Vous dites aussi que les journaux télévisés négligent l'Europe ; c'est aussi le cas dans la presse locale et régionale. N'est-ce pas cependant le cas pour toutes les actualités internationales ? Les actualités diplomatiques classiques sont trop souvent passées sous silence. En raison de leur défaut de visibilité, les travaux de l'Union, bien que très importants pour l'avenir, ne font pas recette.
Pourtant la Commission européenne met à disposition une documentation importante sur le fonctionnement de l'Europe et sur l'actualité du Parlement européen. Quels sont donc les efforts que les institutions européennes devraient poursuivre pour rendre leurs activités plus transparentes, visibles et compréhensibles aux citoyens ?