. Vous avez insisté sur trois éléments : une vision plus positive de l'Europe, la question de la classe politique française, et la question des rédactions des médias.
Concernant le programme Erasmus, malheureusement les fonds dédiés au programme ne sont pas suffisants pour introduire de nouvelles mesures visant à toucher plus de publics, car cela serait au détriment des publics actuellement concernés. Il faudrait donc augmenter les fonds.
Cependant, c'est aussi une question de volonté politique. Au-delà de la PFUE, nous devons donner l'exemple à l'Assemblée Nationale.
Tout d'abord, les sujets européens ne sont pas suffisamment débattus à l'hémicycle. Nous n'avons pas la possibilité de débattre en séance de questions d'actualité européenne ou d'inviter des personnalités européennes.
Deuxièmement, il faut faire en sorte que l'Assemblée nationale puisse diffuser plus largement son travail sur les sujets européens : par exemple sous forme de lettre d'information à la presse nationale comme régionale ou locale.
Enfin, il s'agirait d'organiser des réunions en région, dans des villes ou dans des universités afin de mobiliser sur les sujets européens. On pourrait encore avoir une page d'information montrant comment les États européens abordent un même sujet. C'est en donnant à voir ce qu'il se passe dans les pays membres de l'Union européenne que l'on va renverser la situation.