Il est en effet essentiel d'organiser des conférences de presse sur les rapports de la commission, de faire des communiqués courts en français, en anglais et en allemand. Nous pouvons aussi utiliser le format vidéo pour faire le résumé des rapports. La communication renvoie évidemment aux médias traditionnels, mais aussi à nos propres initiatives : nous pourrions par exemple organiser le même évènement, le même jour dans nos circonscriptions, sur la même question. De façon plus générale, les évènements que nous organisons pourraient avoir un côté européen plus prononcé, avec l'invitation par exemple d'eurodéputés.
Concernant la jeunesse, il est essentiel qu'elle soit mieux informée. La jeunesse va être au centre de la présidence française de l'Union européenne et la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale organise, dans les semaines à venir des échanges avec la jeunesse européenne, notamment autrichienne et des Balkans. L'association Eurodoxa a mis en place un évènement au sein du Parlement européen pour simuler une négociation au sein des institutions européenne : je leur ai proposé de venir à l'Assemblée nationale pour organiser un tel exercice. Ce type d'évènements peut également intéresser les journalistes et mettre notre travail en valeur.
L'Assemblée nationale doit donner l'exemple, nous devons donner l'exemple. Certes, l'institution doit mieux valoriser les travaux de la commission, mais nous-mêmes, en tant que membres et à travers nos newsletters, devons le faire. Je retiens l'idée d'organiser au moins une réunion de la commission des affaires européennes en région.
La massification d'Erasmus ne dépend malheureusement pas de notre volonté : il y a des difficultés dans certaines régions où certains fonds ne sont pas répartis comme ils devraient l'être. Mais la première chose est que la Commission doit clarifier quels sont les financements à disposition des journalistes. Le reportage sur les étudiants Erasmus est aussi une bonne idée, mais là encore, les députés n'ont qu'un rôle d'incitation.
La page de publicité tient davantage à la presse écrite qu'à la presse audiovisuelle : or, les jeunes sont davantage portés sur la presse audiovisuelle et 71 % des Français s'informent encore par les journaux télévisés, même si ces chiffres sont susceptibles d'évolution.
Concernant la question de Mme Tanguy, la charte d'engagement serait un véritable progrès, mais on ne peut le faire qu'en collaboration avec les groupes de presse, les rédacteurs en chef : cette charte ne peut être que librement consentie, et il n'est évidemment pas question de forcer les journalistes à la signer d'office.
Pour ce qui est d'intéresser le grand public aux travaux européens, ce sont les institutions européennes qui doivent agir également, en étant davantage dans la communication politique plutôt qu'institutionnelle. Une communication trop institutionnelle peut conduire à des expériences malheureuses : par exemple, lors du lancement de la conférence sur l'avenir de l'Europe, il y avait des jeunes dans l'hémicycle, mais sans véritable échange. Au contraire, lors du European Youth Event, il y avait un véritable échange et une certaine ambiance.
La commission européenne cherche également à davantage mobiliser la presse, en organisant des déjeuners de presse : les journalistes sont intéressés par ces évènements, et répondent.
La commission a ensuite autorisé le dépôt du rapport d'information en vue de sa publication.