Je salue votre travail, Monsieur le rapporteur, et je voterai pour cette proposition de résolution européenne, qui vise à inclure l'industrie de défense dans la taxonomie de la finance durable. Je suis plutôt favorable à celle-ci, mais, pour le dire de manière gentille, on a commis plusieurs oublis. L'un concerne la défense. Un autre a trait au secteur automobile : les constructeurs sont inclus, mais tel n'est pas le cas des équipementiers et des sous-traitants, alors même que ce sont eux qui investissent dans la transition énergétique, notamment dans la gestion des batteries, dans les pneumatiques – responsables d'une partie des émissions polluantes – ou dans les technologies de l'hydrogène, thème cher à Christophe Grudler. Profitons de la présidence française du Conseil de l'Union européenne pour revoir la copie. Il est nécessaire de le faire, y compris pour notre industrie automobile, soumise à une pression extracommunautaire qui n'a jamais été aussi forte.