Le plan Très haut débit a pris un retard conséquent, avec 30 millions d'euros exécutés en 2019 pour une prévision de 163 millions d'euros. Pour autant, les ambitions du plan n'ont pas été remises en cause.
Par ailleurs, je maintiens la nécessité absolue de conserver la ligne budgétaire qui abonde la BPI. Les besoins non couverts par l'État au titre des garanties représentent environ 650 millions d'euros. Des discussions ont été engagées en vue d'une éventuelle réforme interne de la BPI, qui permettrait de libérer environ 400 millions d'euros de fonds propres.
S'agissant des effectifs des DIRECCTE, 63 postes devaient être supprimés, et la DGE souhaite aujourd'hui les réintégrer dans la masse salariale, mais aucun besoin en ressources supplémentaires n'a été soulevé. En revanche, les DIRECCTE demandent à mettre en place de nouvelles modalités de travail ainsi que des contractualisations plus souples et plus agiles afin de mieux répondre aux besoins des entreprises.