Je reviens sur les débats de qualité que nous avons eus ce matin, simplement pour espérer qu'à la fois les parlementaires et le peuple français sauront s'approprier ces verbes très forts que sont « garantir » la préservation de l'environnement et « lutter » contre le dérèglement climatique.
S'il y a une chose sur laquelle les scientifiques sont d'accord, c'est bien la nocivité des gaz à effet de serre, qui sont responsables du réchauffement climatique. Il est donc essentiel de les réduire. Il ne faut jamais oublier qu'une respiration sur deux vient de l'océan : il faut en prendre soin. Le rapport du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) souligne les risques liés à l'acidification de l'océan, à la montée des eaux ou encore à la fonte des glaces. C'est pourquoi nous proposons, après le mot « biologique », d'insérer les mots : « terrestres et marins ».