Intervention de Florence Morlighem

Réunion du mercredi 19 mai 2021 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem :

Je souhaite remercier nos co-rapporteurs, au nom du groupe La République en Marche, pour le rapport si complet qu'ils dévoilent aujourd'hui.

Comme vous l'indiquez d'entrée, ce rapport « n'allait pas de soi », et en souhaitant brosser un panorama le plus large possible de tous les dispositifs de « réserves » qui existent aujourd'hui, vous n'avez certainement pas choisi la voie de la facilité. À la vue de toutes les réserves existantes que vous avez choisi de présenter en détail et de manière très complète, nous mesurons la richesse de ces structures et combien elles participent directement à la résilience de la Nation.

Des réserves communales aux réserves ministérielles, de la réserve sanitaire à celle de l'Éducation nationale en passant par la gendarmerie et les armées, c'est un écosystème foisonnant. Au risque, comme vous le soulignez, que le citoyen s'y perde. Engager une réflexion pour atteindre plus de visibilité et de lisibilité paraît donc salutaire. La facilité pour les Français, et les jeunes en particulier, de pouvoir les intégrer est un gage d'ouverture et d'efficacité.

L'utilité des réserves n'est plus à démontrer. Leur attractivité non plus, comme le démontre la forte participation à la consultation citoyenne que vous avez mise en place. En proposant un cadre à même d'accueillir le fort désir d'engagement au service de l'utilité publique de nos concitoyens, dans un champ très large de politiques publiques – et pas seulement pour la défense de la Nation les réserves forment un outil réactif et souple.

À ce sujet, je souhaiterais attirer l'attention sur la réserve pénitentiaire et souligner toute l'opportunité qu'il peut y avoir pour cette administration à bénéficier de réservistes aptes à participer à la surveillance électronique. Comme vous le savez, avec la réforme de la justice, c'est un point important ; en particulier dans le cas des violences faites aux femmes et des procédures d'éloignement. Comme on dit un peu familièrement : « il ne faudrait pas qu'ils restent au fond des tiroirs ».

Il ne reste plus qu'à renouveler nos remerciements pour l'intérêt et l'utilité du travail accompli.

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