Intervention de Vincent Bru

Réunion du mardi 11 décembre 2018 à 17h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Alors que, depuis le milieu du XXe siècle, le multilatéralisme a été un élément moteur des échanges commerciaux, on s'aperçoit qu'il est en crise depuis quelques années, notamment depuis la fin du cycle de Doha. Aujourd'hui, l'Union européenne choisit davantage les relations bilatérales. Or ces dernières, contrairement à ce que l'on croit, empruntent énormément au multilatéralisme et notamment aux règles fixées par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ; il ne faut donc pas opposer complètement multilatéralisme et bilatéralisme.

Cela étant, et vous l'avez rappelé, l'OMC est en crise. J'ai pu le constater lors d'un déplacement où nous avons été reçus par son directeur général, qui attend des puissances comme la France et l'Europe une remise à plat de cet organisme. Quand on pense que la Chine, par exemple, se déclare auprès de l'OMC comme un pays en voie de développement, alors qu'elle a une économie très forte, avec notamment une économie d'État très développée, c'est inquiétant. Vous avez également rappelé le blocage des États-Unis sur l'organe de règlement des différends, qui paralyse le fonctionnement de l'organisation.

Vous avez indiqué qu'une réforme de l'OMC était envisagée. Quelle sera la contribution de la France à cette réforme ? Nous savons que le Président de la République et vous-même êtes très attachés aux accords multilatéraux. Quel est l'avenir du multilatéralisme, dans ces conditions ?

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