Je fais partie de ceux qui partagent l'idée que la migration fait partie des droits universels de l'homme ; l'accord de Marrakech ne me gêne donc pas. Il faudrait néanmoins en débattre à l'Assemblée nationale.
Je sais qu'il est difficile de faire face à ce que l'on appelle l'enfermement économique de certains grands États, notamment les États-Unis, qui risque de compliquer la situation des accords. Il faut absolument que la France tienne bon sur l'harmonisation entre les droits humains et les échanges économiques, ainsi que sur la question du développement durable et de l'optimisation du développement économique – je vous souhaite bonne chance.
Je poserai trois questions, la première concernant le CETA. À quel moment le Parlement sera-t-il consulté sur cet accord extrêmement important pour l'avenir ?
Ensuite, nombre de territoires d'outre-mer se trouvent dans les bassins maritimes transfrontaliers. Comment comptez-vous les intégrer dans les négociations de telle sorte qu'ils ne subissent pas de conséquences graves ? Je pense notamment au Mercosur. Vous savez par ailleurs que la Nouvelle-Zélande représente 30 % des exportations mondiales de produits laitiers. Comment protégerez-vous nos productions ?
Enfin, s'agissant du Brexit, la crise politique est très présente et il faut en tenir compte. Quelle est la position de la France sur une éventuelle renégociation de l'accord ? On semble s'orienter vers un statut à la norvégienne pour la Grande-Bretagne. Quelles sont les solutions actuellement étudiées, et à quel moment le Parlement sera-t-il saisi ?