Dans le contexte actuel de questionnement quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, une option est largement passée sous les radars de nos débats : celle des biocarburants. Il conviendrait de remettre sans tarder cette question à notre ordre du jour, tant l'utilisation de biocarburants et notamment du E85 pourrait constituer un substitut crédible et abordable au diesel et à l'essence, pour nombre de nos concitoyens, périurbains et ruraux.
La France est le premier producteur européen de bioéthanol, avec une production annuelle avoisinant les 5 millions d'hectolitres. Nous devons bien entendu encourager et soutenir la production française et européenne, mais également garantir un approvisionnement à même de satisfaire, demain, une augmentation de la demande. Dans le cadre des négociations relatives au traité entre l'Union européenne et le Mercosur, le chiffre de 600 000 tonnes de biocarburant disponibles à l'importation a été évoqué. Que pouvez-vous nous dire sur les avancées des négociations, en ce qui concerne ce volet spécifique des biocarburants ?