Je vais vous poser une question très terre-à-terre et non jupitérienne… Comme je crois me souvenir que vous êtes bourguignon, Monsieur le ministre, et que vous êtes ainsi l'élu d'une région d'élevage, je voudrais vous interroger sur la réciprocité. C'est tout ce qui touche à l'alimentation et à l'agriculture qui me préoccupe le plus dans les traités internationaux.
Alors qu'en France et en Europe les exigences en matière de qualité, de sécurité, d'environnement et de bien-être animal sont très élevées, je voudrais savoir ce qui se passe dans votre tête et dans celle de nos représentants et de leurs collaborateurs chargés de négocier pour accepter des produits piqués aux hormones et présentant des traces de perturbateurs endocriniens. Quand on voit la réaction de l'Europe à notre égard, à la suite de notre position sur le glyphosate, on mesure l'ampleur des disparités.