Ma question a trait à la réforme récente des grandes institutions économiques internationales que sont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l'OMC et aux conséquences de cette réforme sur les échanges entre l'Union européenne et le reste du monde. Si les réformes adoptées garantissent aux pays en voie de développement et aux pays les moins avancés (PMA) une représentation renforcée dans le processus de décision au sein de ces organisations, certaines d'entre elles ont pu être qualifiées d'insuffisantes par l'organisation non gouvernementale Oxfam qui regrette toujours la sous-représentation des petits pays d'Afrique subsaharienne dans ces institutions. L'Union européenne a pourtant rappelé sa volonté de valoriser les accords plus qualitatifs avec les pays dits ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) en renforçant leur pouvoir de décision. Le contexte actuel voit naître de nouvelles critiques à l'encontre du commerce international du fait de son impact sur l'environnement et le réchauffement climatique. Comment votre ministère envisage-t-il de valoriser le rôle de ces PMA d'Afrique subsaharienne, malgré ce manque de représentativité encore à l'œuvre dans les grandes institutions économiques internationales ?