‑ Je ne vais pas revenir sur les propositions de la commission d'enquête, puisque j'ai l'honneur d'en avoir été membre et que j'ai été moi-même auditionné en tant que président bénévole du Conseil national de l'air.
Au vu des différentes interventions, je me demande où nous en sommes maintenant. C‘est évidemment la convergence qui compte. Madame la rapporteure, je me souviens très bien du rapport et du vote à l'unanimité des 21 propositions, ce qui était un signe fort. Je regrette que nous n'ayons pas examiné en commission les 60 propositions de madame la présidente, mais c'est un fonctionnement différent. Je voudrais, madame la rapporteure, que vous reveniez sur le comité de suivi. Je trouvais cette idée intéressante pour suivre l'avancée des mesures à prendre. Or, ici, à l'OPECST, les deux chambres travaillent très bien ensemble, main dans la main, donc je me dis : puisque le comité travaille avec le ministère, pourquoi ne pas l'élargir à nos collègues sénateurs, qui ont aussi travaillé sur cette question ?
Je voudrais revenir sur plusieurs autres sujets. Que pensez-vous des contrats locaux de santé ? Est-ce que les plans régionaux de santé environnement, en écho au PNSE 4, avancent suffisamment et vont dans le bon sens ? Notre président, Cédric Villani, a rappelé les travaux de l'OPECST sur l'exposome ; je voudrais savoir si, à vos yeux, cette question est suffisamment prise en compte dans les politiques publiques. J'ai ma vision en tant que président du Conseil national de l'air, mais je voudrais avoir, de votre part, une vision plus globale.
Je reviens un instant sur le fameux comité de suivi. Vous avez dit vouloir vous appuyer sur des professeurs ou des grands chercheurs dans le domaine. Est-ce que l'idée est vraiment de travailler avec eux pour pouvoir peser sur les politiques publiques ? Comment voulez-vous les associer ?
Enfin, au-delà du nombre des propositions venues de tous côtés – 20, 30, 60, peu importe, je ne les ai pas toutes vues –, l'essentiel est que nous trouvions des points de convergence et n'oubliions pas que ce qui nous intéresse, c'est améliorer la santé de nos concitoyens et diminuer l'impact de l'environnement sur notre santé.
Je vous remercie de vous être rendues disponibles pour cette audition, parce qu'il est important pour l'OPECST d'avoir ce type d'échanges, à la fois scientifiques et politiques.