‑ Je n'ai pas encore répondu sur la question portant sur la biodiversité. Une question portait aussi sur le comité de suivi et la façon de le faire évoluer.
La commission d'enquête a auditionné des acteurs très intéressants en matière de biodiversité et, pour moi, c'étaient les auditions les plus inquiétantes. Ces personnes donnaient des exemples concrets et nous faisaient prendre conscience de l'urgence d'agir. J'accueillais à ce moment-là dans mon équipe une jeune stagiaire et elle était bouleversée, comme nombre de nos jeunes citoyens, d'entendre ce que nous expliquaient les experts dans ce domaine. Je vous remercie donc d'avoir posé cette question, parce qu'il y a certes de quoi angoisser, mais en même temps, c'est une invitation à se dire que cette angoisse doit être transformée en action. Il y a tant de choses à faire…
Qu'en est-il de l'évolution du comité de suivi ? À l'issue d'une commission d'enquête, on se met d'accord, on fait un rapport, c'est joli, tout le monde est content. Très bien. Mais on ne doit pas en rester là. C'est pour cela que, à l'écoute des collègues membres de la commission d'enquête, j'ai voulu concrétiser la volonté de faire un suivi. Le comité de suivi inclut des députés mais il serait effectivement très intéressant d'y intégrer des sénateurs – en fait, j'attendais de voir ce que pouvaient être les retours sur ce sujet. Je suis ouverte à tout. L'important, c'est de continuer.