Madame la ministre, je tenais à vous remercier pour tout le travail de remontée en puissance que vous avez accompli depuis le début de cette législature et pour votre attachement au bien-être du soldat – « Il n'y a pas de soldat fort sans famille heureuse », avez-vous dit. Je vous remercie également pour la signature d'une convention visant à développer la réserve opérationnelle au sein de l'Assemblée nationale.
J'aimerais vous interroger sur notre contrat opérationnel. Le niveau de nos engagements au Sahel est-il soutenable ? De quelles capacités disposons-nous dans l'éventualité d'un engagement majeur en Europe de l'Est ?
Pourriez-vous nous rappeler le contenu de ce contrat opérationnel ? J'ai l'impression qu'une ambiguïté a pu s'installer entre l'hypothèse d'engagement majeur (HEM) décrite dans le Livre blanc – 24 000 hommes en six mois, renouvelable sur six mois – et ce que nous avons déclaré à l'OTAN – deux fois deux divisions de 25 000 hommes, soit 50 000 hommes. Combien d'hommes prêts à combattre pouvons-nous nous engager à mobiliser ? La loi de programmation militaire (LPM) est certes bénéfique mais l'armée a subi par le passé de nombreuses réductions budgétaires : la LPM permet-elle d'atteindre ces objectifs ? Des travaux sont-ils actuellement menés pour préciser la déclinaison opérationnelle de notre engagement ?