J'abonde dans le même sens, car les engrais jouent un rôle déterminant. Les agriculteurs en ont besoin en ce moment pour nourrir les céréales semées à l'automne et les cultures de printemps. Sans engrais, nous allons au-devant de graves difficultés : la récolte de céréales sera insuffisante et on manquera d'herbe pour le pâturage.
Sur la question de l'énergie, monsieur le ministre, vous avez tout dit : nous devons nous libérer de la dépendance aux énergies fossiles, construire notre indépendance énergétique et renforcer notre sobriété énergétique.
S'agissant des mesures en faveur des professionnels – transporteurs, acteurs du BTP, agriculteurs, pêcheurs – ne faudrait-il pas, dans le contexte inflationniste actuel, réactiver le système de TICPE flottante ?
En ce qui concerne les particuliers, le Gouvernement a instauré une indemnité inflation, mais il ne peut pas tout faire à lui seul. Ne devrait-on pas permettre aux employeurs de verser un « chèque inflation » à leurs salariés, défiscalisé et exonéré de cotisations sociales, pour contribuer au financement du trajet entre le domicile et le travail ?
Les transporteurs et les logisticiens peuvent prévoir des formules d'indexation et de révision du prix de transport pour tenir compte de la hausse du prix du carburant. Or il s'avère que certains gros clients des transporteurs refusent cette indexation. Il y a sans doute lieu de réaliser des contrôles.