et à saluer leur sang-froid et leur courage. Notre ambassadeur en Afghanistan sera d'ailleurs reçu sous peu à huis clos par la commission des affaires étrangères.
Si nous aurons l'occasion de reparler longuement du fond, rappelons que toute la communauté internationale – aussi bien le Conseil de sécurité des Nations unies, par sa résolution 2593, que les ministres des affaires étrangères européens, réunis vendredi et samedi dernier à Kranj à ce sujet, ou le G7 – s'accorde sur cinq exigences à l'égard du pouvoir de fait, du pouvoir de force, en place à Kaboul. Celui-ci doit, premièrement, permettre la libre circulation, sans entrave ; deuxièmement, renoncer à tout lien avec toute organisation terroriste ; troisièmement, faire en sorte que les droits fondamentaux, en particulier les droits des femmes et des filles, notamment en matière éducative, soient respectés ; quatrièmement, rendre l'aide humanitaire accessible ; cinquièmement, instaurer un gouvernement de transition.
La communauté internationale s'étant accordée sur ces cinq principes, il importe maintenant que le pouvoir de fait à Kaboul annonce des actes conformes à ses engagements. Actuellement, nous n'avons que des paroles, y compris celles de ce matin ; pour l'instant, elles ne valent rien.